Multiplication des agressions islamistes contre des gynecologues
Les agressions de deux gynécologues-obstétriciens qui assistaient dans des hôpitaux parisiens des femmes musulmanes qui mettaient au monde leur enfant a provoqué vendredi de vives réactions dans les milieux politiques, religieux et hospitaliers français. Le Collège national des gynécologues et obstétriciens de France (CNGOF) avait dénoncé jeudi «l'intégrisme musulman» à l'hôpital, affirmant que deux gynécologues-obstétriciens parisiens, avaient été agressés physiquement et blessés, dans leur service hospitalier, par les maris de ces patientes, au motif qu'en tant que médecins hommes ils ne devaient pas examiner leurs femmes». Les deux médecins auraient porté plainte pour coups et blessures. Selon le journal Le Parisien, la première affaire est survenue en 2003 à l'hôpital de intercommunal de Montreuil (banlieu est). La seconde concerne un professeur de l'hôpital Robert-Debré à Paris le 9 septembre 2006, selon la direction de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Le ministre français de la Santé, Xavier Bertand, a exprimé son «indignation» dans une lettre adressée au Président du CNGO, Jacques Lansac. M. Bertand y a notamment estimé que «tous les patients doivent absolument être traités de la même façon quelles que puissent être leurs croyances religieuses, le libre choix exercé par le malade ne doit en aucun cas perturber la dispensation des soins, compromettre les exigences sanitaires, voire créer des désordres persistants.»
Vendredi soir, le recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur, également président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a déclaré à l'AFP qu'il refusait «la talibanisation de l'islam de France», après ces agressions. «Je dénonce et condamne l'utilisation abusive de la religion et l'attitude qui, sous prétexte de religion, consiste à agresser un médecin», a déclaré M. Boubakeur, lui-même médecin et vice-président du Conseil de l'Ordre des médecins.
Vendredi soir, le recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur, également président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a déclaré à l'AFP qu'il refusait «la talibanisation de l'islam de France», après ces agressions. «Je dénonce et condamne l'utilisation abusive de la religion et l'attitude qui, sous prétexte de religion, consiste à agresser un médecin», a déclaré M. Boubakeur, lui-même médecin et vice-président du Conseil de l'Ordre des médecins.
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