Al-Qaida à Gaza : vers un 11 septembre israélien ?
Paul Landau *
L'information révélée vendredi dernier par le Jerusalem Post, de l'implantation d'un nouveau groupe terroriste lié à Al-Qaida dans la bande de Gaza, est lourde de signification, et en dit long sur ce que le "plan de retrait" du gouvernement Sharon réserve pour l'avenir de la région toute entière.
A vrai dire, cette annonce n'était pas totalement inattendue. Depuis plusieurs mois, plusieurs observateurs lucides de la scène locale et internationale, parmi lesquels Caroline Glick du Jerusalem Post - avaient mis en garde contre la possibilité que la bande de Gaza ne devienne un nouveau foyer du terrorisme global, au lendemain du retrait des forces israéliennes. Mais ce qui n'était encore qu'un pronostic est devenu depuis une réalité : l'installation à Gaza de mouvements terroristes liés à la nébuleuse Al-Qaida.
Ce sont des responsables de la sécurité de l'Autorité palestinienne qui ont divulgué cette information au Jerusalem Post. Selon ces informations, un groupe du nom de Jundallah, les "Brigades d'Allah", a commencé à mener des opérations contre Israël dans la bande de Gaza. Ce groupe serait constitué d'anciens membres du Hamas et du Jihad islamique, et serait étroitement lié aux cellules d'Al-Qaida en Afghanistan, au Pakistan et en Irak. Cette information dont l'importance est évidemment capitale, contredit toutes les prévisions optimistes faites par de nombreux experts, et par les dirigeants israéliens - enfermés dans leur "conception" comme avant la Guerre du Kippour - concernant les conséquences du plan de "désengagement" de Gaza pour la situation dans notre région.
Contrairement aux affirmations des tenants du "plan de retrait" de Gaza, celui-ci ne contribuera pas à une accalmie de la situation dans la région, mais il risque plutôt de mettre le feu aux poudres. Si ce plan devait être appliqué comme prévu au mois d'août, nous pourrions revivre à l'automne les événements de septembre 2000, avec encore plus de violence, voire même connaître un véritable 11 septembre israélien. Les groupes terroristes locaux ne manqueront pas de faire tout leur possible pour que le retrait se transforme en débandade, et pour apparaître comme les vainqueurs aux yeux de l'opinion arabo-musulmane.
Mais plus généralement, le retrait de Gaza risque de se transformer en une nouvelle victoire pour le terrorisme global - et pas seulement local - et en un revers pour la lutte antiterroriste menée par les Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001. L'installation du groupe Jundallah à Gaza révélée la semaine dernière n'est que le premier signe annonciateur de ce qui pourrait advenir si le plan de désengagement est mené à terme. La bande de Gaza, une fois que les soldats de Tsahal l'auront quittée - sous le feu des roquettes du Hamas et des brigades Al-Aqsa du Fatah - va devenir une nouvelle base pour le terrorisme global d'Al-Qaida et de ses affidés, et un foyer d'instabilité pour la région toute entière.
L'information révélée vendredi dernier par le Jerusalem Post, de l'implantation d'un nouveau groupe terroriste lié à Al-Qaida dans la bande de Gaza, est lourde de signification, et en dit long sur ce que le "plan de retrait" du gouvernement Sharon réserve pour l'avenir de la région toute entière.
A vrai dire, cette annonce n'était pas totalement inattendue. Depuis plusieurs mois, plusieurs observateurs lucides de la scène locale et internationale, parmi lesquels Caroline Glick du Jerusalem Post - avaient mis en garde contre la possibilité que la bande de Gaza ne devienne un nouveau foyer du terrorisme global, au lendemain du retrait des forces israéliennes. Mais ce qui n'était encore qu'un pronostic est devenu depuis une réalité : l'installation à Gaza de mouvements terroristes liés à la nébuleuse Al-Qaida.
Ce sont des responsables de la sécurité de l'Autorité palestinienne qui ont divulgué cette information au Jerusalem Post. Selon ces informations, un groupe du nom de Jundallah, les "Brigades d'Allah", a commencé à mener des opérations contre Israël dans la bande de Gaza. Ce groupe serait constitué d'anciens membres du Hamas et du Jihad islamique, et serait étroitement lié aux cellules d'Al-Qaida en Afghanistan, au Pakistan et en Irak. Cette information dont l'importance est évidemment capitale, contredit toutes les prévisions optimistes faites par de nombreux experts, et par les dirigeants israéliens - enfermés dans leur "conception" comme avant la Guerre du Kippour - concernant les conséquences du plan de "désengagement" de Gaza pour la situation dans notre région.
Contrairement aux affirmations des tenants du "plan de retrait" de Gaza, celui-ci ne contribuera pas à une accalmie de la situation dans la région, mais il risque plutôt de mettre le feu aux poudres. Si ce plan devait être appliqué comme prévu au mois d'août, nous pourrions revivre à l'automne les événements de septembre 2000, avec encore plus de violence, voire même connaître un véritable 11 septembre israélien. Les groupes terroristes locaux ne manqueront pas de faire tout leur possible pour que le retrait se transforme en débandade, et pour apparaître comme les vainqueurs aux yeux de l'opinion arabo-musulmane.
Mais plus généralement, le retrait de Gaza risque de se transformer en une nouvelle victoire pour le terrorisme global - et pas seulement local - et en un revers pour la lutte antiterroriste menée par les Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001. L'installation du groupe Jundallah à Gaza révélée la semaine dernière n'est que le premier signe annonciateur de ce qui pourrait advenir si le plan de désengagement est mené à terme. La bande de Gaza, une fois que les soldats de Tsahal l'auront quittée - sous le feu des roquettes du Hamas et des brigades Al-Aqsa du Fatah - va devenir une nouvelle base pour le terrorisme global d'Al-Qaida et de ses affidés, et un foyer d'instabilité pour la région toute entière.
1 Comments:
La revue "Le Sel de la Terre "N° 60 (à Avrillé 49240) sous la plume de l'abbé Michel Boniface de la Fraternité St Pie X donne une excellente recension du livre de
BAT YE'OR :
Face au danger intégriste, juifs et chrétiens sous l'Islam - Paris Berg international éditeurs 2005 - 420 pages.
« L’œuvre de Bat Yé’or contient une richesse extraordinaire d’informations historiques sur la situation des chrétiens en régime islamique. En la recommandant, nous ne faisons évidemment pas nôtres, toutes les positions de l’auteur. Mais l’ouvrage est à lire, à méditer, à prêter et propager, spécialement auprès des évêques, des prêtres, des hommes politiques et des journalistes pour qu’ils aient un son de cloche différent de celui qu’ils entendent habituellement."
Pour information : L’abbé Boniface est d’origine libanaise.
Il a vu sa famille massacrée.
Il sait donc de quoi il parle en recommandant ce livre.
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