Monday, September 17, 2007

L'idée d'un registre sur les convertis à l'islam suscite l'indignation

Un responsable conservateur allemand a préconisé de tenir un registre contenant les noms des personnes converties à l'islam en Allemagne, suscitant mercredi l'indignation d'une partie de la classe politique allemande.
Le numéro deux du groupe conservateur au parlement, Wolfgang Bosbach, avait justifié la tenue de ce registre au motif que certains convertis se radicalisent une fois devenus musulmans. "Ce n'est pas un soupçon général mais un moyen de défense contre un danger", s'est-il justifié à la radio bavaroise.
Cette proposition intervient alors que deux des trois hommes arrêtés la semaine dernière alors qu'ils préparaient des attentats en Allemagne sont des Allemands de souche convertis à l'islam.
En 2006, plus de 4.000 personnes en Allemagne ont choisi de devenir musulmanes, selon l'Institut central des archives de l'islam, contre 1.152 en 2005 et seulement 250 en 2000. Cet institut évalue à environ 18.000 le nombre d'Allemands de souche de confession musulmane, sur 3,4 millions de musulmans dans le pays.
"Faire planer un soupçon général sur de telles personnes est irresponsable", a réagi un responsable du parti social-démocrate (SPD), Dieter Wiefelspütz, sur le journal en ligne "netzeitung.de". Cette suggestion entre, selon lui, dans la catégorie de la "bêtise en politique". "C'est un déchet empoisonné", a-t-il ajouté.
Sur l'édition en ligne du Financial Times Deutschland, l'ancien ministre de l'Intérieur allemand Gerhart Baum (FDP, opposition) a également qualifié les propos de M. Bosbach d'"idiots", estimant qu'un registre sur les convertis à l'islam constituait une "bêtise sur le plan du droit constitutionnel" et allait à l'encontre de la liberté religieuse.
"On en peut pas discréditer tout un groupe de croyants", s'est insurgé le ministre régional de l'Intérieur du Schleswig-Holstein, Ralf Stegner (SPD), dans le quotidien Kölner Stadt Anzeiger à paraître jeudi.
Un responsable conservateur allemand a préconisé de tenir un registre contenant les noms des personnes converties à l'islam en Allemagne, suscitant mercredi l'indignation d'une partie de la classe politique allemande.
Le numéro deux du groupe conservateur au parlement, Wolfgang Bosbach, avait justifié la tenue de ce registre au motif que certains convertis se radicalisent une fois devenus musulmans. "Ce n'est pas un soupçon général mais un moyen de défense contre un danger", s'est-il justifié à la radio bavaroise.
Cette proposition intervient alors que deux des trois hommes arrêtés la semaine dernière alors qu'ils préparaient des attentats en Allemagne sont des Allemands de souche convertis à l'islam.
En 2006, plus de 4.000 personnes en Allemagne ont choisi de devenir musulmanes, selon l'Institut central des archives de l'islam, contre 1.152 en 2005 et seulement 250 en 2000. Cet institut évalue à environ 18.000 le nombre d'Allemands de souche de confession musulmane, sur 3,4 millions de musulmans dans le pays.
"Faire planer un soupçon général sur de telles personnes est irresponsable", a réagi un responsable du parti social-démocrate (SPD), Dieter Wiefelspütz, sur le journal en ligne "netzeitung.de". Cette suggestion entre, selon lui, dans la catégorie de la "bêtise en politique". "C'est un déchet empoisonné", a-t-il ajouté.
Sur l'édition en ligne du Financial Times Deutschland, l'ancien ministre de l'Intérieur allemand Gerhart Baum (FDP, opposition) a également qualifié les propos de M. Bosbach d'"idiots", estimant qu'un registre sur les convertis à l'islam constituait une "bêtise sur le plan du droit constitutionnel" et allait à l'encontre de la liberté religieuse.
"On en peut pas discréditer tout un groupe de croyants", s'est insurgé le ministre régional de l'Intérieur du Schleswig-Holstein, Ralf Stegner (SPD), dans le quotidien Kölner Stadt Anzeiger à paraître jeudi. (AFP, Berlin)

0 Comments:

Post a Comment

<< Home